LES
INDISPENSABLES PRÉCAUTIONS AVANT D’ENTREPRENDRE UNE PRÉPARATION POUR
LES FIELD-TRIALS Démarches
et formalités Dans
chaque race, un minimum est requis dans certains domaines, pour pouvoir
homologuer un éventuel championnat de travail. C’est pour cette raison
que vous devrez vous informer auprès de votre club de race de ces
obligations. En
effet, il est parfaitement inutile d’envisager de commencer une préparation
pour les fields, si votre élève n’est pas confirmable, ou s’il ne répond
pas au stade de dysplasie exigé par le club. En
premier lieu, rendez-vous en compagnie de votre chien chez un expert
confirmateur, ou encore mieux inscrivez-le dans une exposition, dès
qu’il aura passé l’âge minimum exigé pour cet examen, afin de vous
assurer qu’il est bien confirmable. Fort
de la confirmation chez l’expert ou le juge, vous pourrez l’engager en
exposition, si cela n’a pas été fait, pour qu’il y obtienne au moins
un “Très Bon”. Cette récompense minimale sera exigée pour pouvoir
homologuer son championnat de travail à terme. Si l’occasion vous en
est donnée, cherchez à obtenir cette récompense, ou, bien sûr, une
plus importante si votre chien le mérite, dans une exposition
internationale, car un “Très Bon” obtenu dans une exposition
nationale, s’il suffit pour homologuer un championnat national de
travail, ne convient pas pour le championnat international. Cette
récompense obtenue, vous devrez faire radiographier votre chien chez
votre vétérinaire suivant le protocole indiqué par votre club de race,
puis envoyer cette radio au lecteur officiel du club. Dans
ce domaine, la plus grande disparité existe au sein des clubs de race.
Peu de races comme le pointer exigent une lecture “A” pour se voir
accorder le titre de trialer et, à plus forte raison, celui de champion
de travail. Le setter gordon se contente du stade “B”, alors que le
setter anglais tolère encore le “C”. Dans ce domaine, de très gros
efforts de sélection ont été faits par les clubs et tous tendent vers
une amélioration de la qualité des hanches des sujets qu’ils mettent
en avant ou qu’ils recommandent. Il semble que le stade “B” soit
celui vers lequel les clubs espèrent amener l’ensemble de leur
production. Une importante et méticuleuse sélection reste encore à
faire, car il ne faut pas, sous prétexte d’essayer d’éradiquer cette
tare, se priver par là même des meilleurs sujets de la race. Dans ce
cas, le remède serait sans conteste pire que le mal. Seul
actuellement le Pointer Club a fixé la barre très haut, mais le
potentiel de sujets sains dans cette race le permet. La morphologie de ce
chien et ses angulations ne le prédispose pas à la dysplasie. Il
est toujours très vexant que constater que le sujet sur lequel on a
nourri de nombreux espoirs durant un an ne peut prétendre à un éventuel
championnat, faute de répondre à ces exigences minimales. Pour
la confirmation, il est toujours possible de montrer votre élève à
quelques connaisseurs de la race, qui vous conseilleront. Les causes
principales de non-confirmation pour un sujet de type travail sont le plus
souvent une taille inférieure à la minimale exigée, un manque de type
notoire ou une malformation de la mâchoire, appelée prognathisme. Tous
ces défauts sont visibles, et le propriétaire du chien en est prévenu
avant l’examen de confirmation. Les
problèmes de dysplasie coxo-fémorale de la hanche sont beaucoup plus
complexes et rarement décelables à l’œil nu. Seule la radiographie
permet de révéler de façon sûre cette malformation. Attendre l’âge
d’un an avec un sujet très prometteur pour voir tous ses espoirs
basculer du jour au lendemain est souvent assez difficile à accepter pour
le propriétaire. Même issu de parents et de grands-parents qui en sont
exempts, un sujet peut présenter cette tare, car les caractères héréditaires
ne sont pas les seuls à devoir être pris en compte dans le développement
de cette atteinte. L’environnement, la nourriture, ainsi que les efforts
fournis durant la première année par le jeune chien interviennent également. Pour
ma part et cela depuis de nombreuses années, je radiographie les chiots
que je souhaite conserver à l’élevage à l’âge de trois et de six
mois. Cette
méthode ne permet pas d’assurer une lecture parfaite de la radio, car
le cartilage n’est pas encore fixé à cet âge, par contre, cela donne
la possibilité de comparer par rapport à d’autres radios de sujets
ayant évolué avec l’âge. Dans ce domaine,
l’expérience m’a appris qu’une radio qui s’avérait moyenne à
l’âge de trois mois et qui ne se serait pas améliorée à l’âge de
six mois, a toutes les chances à terme de le demeurer. Il est bien évident
qu’un chien, qui sera lu “B” pour un pointer ou “C” pour un
setter gordon et qui ne présente pas de boiterie invalidante, pourra
chasser sans aucun problème toute sa vie, même s’il ne peut prétendre
au titre de champion de travail, car actuellement, avec cette lecture,
seul un setter anglais peut être champion. La
même disparité existe également au sein des clubs les plus importants
de chiens continentaux. D’ailleurs
un certain nombre n’a pas encore passé le pas et ne formule aucune
exigence dans ce domaine. Le
dépistage des futurs champions
Le
virus des fields se transmet assez facilement aux gens qui sont passionnés
de chasse. Encore faut-il que pour eux la chasse passe par le chien et ne
se solde pas en nombre de pièces abattues en fin de journée. Le bon
chien fera le bon chasseur. C’est lui qui incitera son maître à
participer à ses premières compétitions. Les
juges sont également là pour conseiller et ne manquent pas de le faire
quand l’occasion leur en est donnée. Découvrir un futur champion est
toujours quelque peu valorisant et aussi un grand plaisir et. Les
dresseurs assistent également à ces manifestations et peuvent bien sûr
apporter quelques recommandations aux conducteurs néophytes qui ne
manqueront pas de prêter l’oreille. Les
démarches avant de participer à son premier field Lorsque
vous serez certain que votre chien répond bien aux critères de
confirmation et au stade de dysplasie exigé par le club, vous pourrez
entamer une approche plus précise vers sa participation aux épreuves de
field-trial. En
premier lieu, il vous faudra demander un carnet de travail à la Société
Centrale Canine, en vous informant de son montant dont vous devrez vous
acquitter à la commande. Sans ce document, un chien ne peut concourir en
field. Son numéro devra obligatoirement être porté sur toutes vos
demandes d’engagement. Les résultats de votre chien y seront inscrits,
ce qui servira à terme de justificatif lors d’une éventuelle demande
d’homologation de championnat de travail. Si
vous comptez vous déplacer lors des field-trials de printemps et
d’automne, que vous vous situiez dans une zone infestée par la rage ou
non, vous devrez faire vacciner votre chien à cet effet. Après cet acte,
votre vétérinaire vous remettra un certificat de vaccination
antirabique, dont vous devrez joindre une photocopie à chaque engagement.
Pour les amateurs qui pensent aller entraîner au-delà de nos frontières,
en Espagne en particulier, le passeport européen est obligatoire. Il est
donc important de le demander à votre vétérinaire. Une
fois votre chien prêt pour son premier concours, il ne vous restera plus
qu’à vous informer des dates des concours. Pour ce faire, il vous
faudra adresser une demande à la Société Centrale Canine, qui vous
communiquera le calendrier des épreuves de printemps ou d’automne, deux
éditions ayant lieu par an. Bien souvent, les revues de liaison des clubs
se font l’écho de ces rendez-vous et mettent particulièrement en avant
les grandes rencontres de clubs ou d’inter-clubs. Si
les engagements des épreuves de club et d’inter-club sont le plus
souvent adressés aux mêmes clubs, celles des concours ouverts iront vers
les sociétés canines régionales organisatrices. C’est auprès de
celles-ci que vous devrez vous renseigner du lieu précis du rendez-vous
de l’épreuve, car il diffère parfois d’une année sur l’autre. Chaque
feuille d’engagement devra comporter le nom de votre chien, sa race, son
sexe, son numéro de LOF, son numéro de carnet de travail, ainsi que son
numéro de tatouage. Le groupe dans lequel concourt votre chien,
continental ou britannique, devra apparaître clairement, ainsi que la
discipline choisie, amateur, solo, couple ou grande quête. Votre nom et
votre adresse devront également figurer sur ce document, ainsi que le nom
du conducteur, s’il est différent de celui du propriétaire. Le titre
de paiement ainsi que la photocopie du certificat de vaccination
antirabique devront impérativement être joints, pour que cette demande
soit prise en compte. BIEN
PRÉPARER SON PREMIER FIELD Les
précautions de rigueur Après
s’être bien assuré de la date exacte de l’épreuve, car il arrive
parfois que les concours pour chiens continentaux et britanniques soient
inversés, ainsi que du lieu précis de rendez-vous, vous préparerez
chien et matériel pour ce grand jour. Rien
ne doit manquer. Pour votre chien, assurez-vous d’avoir bien pris le
carnet de travail, le pedigree, ainsi que la carte de tatouage et
l’original du certificat antirabique. Prenez bien sûr les rations
d’aliments nécessaires à votre déplacement, une réserve suffisante
d’eau, ainsi que plusieurs gamelles. N'oubliez pas votre laisse, sifflet
et revolver d’alarme, ainsi qu’une trousse pour les premiers secours.
En cas d’accident plus grave, des vétérinaires sont pratiquement
toujours présents sur les manifestations. Maintenant
que vous avez tout préparé pour votre compagnon, il est temps de penser
à vous, en prenant vos bottes et cuissard, ainsi qu’une veste de chasse
bien chaude et un vêtement de pluie en fonction de la saison. Les
concours de printemps et d’automne se déroulant en périodes propices
aux précipitations pluvieuses, un habit de rechange ne sera souvent pas
superflu. Évitez de sortir pour l’occasion la veste neuve que votre
chien ne connaît pas encore ; même si la vieille est un peu éculée,
elle fera encore l’affaire et cela ne risquera pas de déstabiliser
votre compagnon. Il sera toujours temps de prendre la neuve lors de vos
prochains entraînements, afin que votre chien s’habitue à vous reconnaître
avec. Si
l’épreuve est distante de plusieurs centaines de kilomètres de votre
domicile, il sera préférable de partir la veille et de réserver préalablement
un hôtel sur place. Un trajet de nuit risquerait de perturber votre
compagnon, qui, dans ce cas, ne serait pas au mieux de sa forme pour le
concours, ni vous sans doute non plus. Arrivé
sur place, après un rapide passage au secrétariat du concours s’il est
déjà en place, vous pourrez chercher votre hôtel et vous renseigner
s’il est possible de monter votre chien avec vous dans la chambre. Ce
cas de figure n’a d’intérêt que si votre compagnon à l’habitude
de coucher à l’intérieur de votre maison. Dans le cas contraire,
s’il reste au chenil, il sera parfaitement à son aise dans sa caisse.
Un passage dans votre chambre risquerait même de le perturber. Votre
hôtel trouvé, il vous faudra lâcher votre chien pour qu’il se détende
et que vous lui prépariez sa gamelle. Après son repas, vous devrez
penser au vôtre et commencer à prendre contact avec les autres
concurrents qui ont fait la même démarche que vous, car vous n’êtes
pas seul à concourir le demain matin, vous l’imaginez bien.
Connaissances faites et repas généralement pris en commun, les gens du
chien sont souvent des couche-tard, il ne faudra pas pour autant oublier
votre compagnon, qui sera content de sortir de sa caisse pour se détendre
les pattes et faire ses besoins. Après
une nuit généralement agitée, où vous rêverez de vos premiers CACT,
vous irez en premier lieu libérer votre compagnon, qui sera très heureux
de vous voir. Après un café rapidement avalé, il ne vous restera plus
qu’à vous rendre au secrétariat de l’épreuve, afin de pouvoir vous
procurer le catalogue de la journée. Avant
le concours Cette
fois vous y êtes, vous venez de trouver le nom de votre chien en face du
vôtre dans la quatrième batterie des épreuves solo, en quatrième
position, sur les dix chiens du concours. Cela est parfait, car votre
hantise était de passer en premier. Vous allez pouvoir regarder le
parcours des trois concurrents précédents. D’ailleurs un de ceux-ci a
dîné avec vous hier soir et cela vous réconforte un peu. Maintenant la
salle est pleine et animée par un immense brouhaha. De nombreux
concurrents sont arrivés et les juges commencent à remplir leur carnet.
L’occasion est bonne pour vous présenter et faire connaissance avec le
délégué régional de votre club. Il vous tarde de lui demander quel est
votre juge, mais lui s’intéresse plus aux origines de votre chien et à
ses aptitudes. C’est un petit-fils de son champion de travail. Votre
juge repéré, il ne vous reste plus qu’à vous présenter à lui.
C’est à peine s’il relève la tête lorsque vous énoncez votre nom,
c’est le nom de votre chien qui lui importe en premier. D’ailleurs,
vous ne savez même pas s’il a entendu lorsque vous lui avez dit que
c’était votre premier concours et que vous étiez totalement novice. On
ne peut pas dire qu’il vous a fait mauvaise impression, mais vous vous
attendiez à un peu plus d’intérêt. La seule chose qu’il vous ait répondu,
c’est « Regardez sur le tableau, le solo quatre est sur le
terrain six avec le fanion rouge. Le guide vous attendra à la sortie du
village à droite, sa voiture est de couleur bleue. ». Il
est maintenant pratiquement dix heures et tout le monde s’agite toujours
autant, mais un coup de trompe vient de retentir. Le responsable de la
manifestation signale qu’il est important de ne pas oublier son sandwich
pour midi et demande aux juges de faire l’appel. Votre repas emballé,
vous attendez patiemment votre tour pour répondre à l’appel. Plusieurs
concurrents sont absents, puis arrive votre juge qui cite les noms des
chiens et des concurrents qu’il n’a pas encore vus. À l’énoncé de
votre nom et avec un petit sourire en votre direction, il confirme qu’il
vous a déjà vu, avant que vous ne répondiez présent. D’un coup, il
vient de remonter dans votre estime, il est plus physionomiste que vous ne
l’imaginiez. Il a déjà repéré tous ses concurrents et, avant de
passer la parole au juge suivant, il rappelle le rendez-vous à la sortie
du village. Fort
du premier renseignement vous aviez déjà rangé votre voiture dans le
bon sens et sortez de la cohue des concurrents qui prennent tous leurs véhicules.
À la sortie du village, le véhicule du guide vous attend, il est
rapidement dépassé par celui du juge qui dirige maintenant la colonne de
voitures en direction du terrain numéro six. Sur le plan à l’intérieur
du catalogue vous aviez repéré votre terrain, d’ailleurs
l’organisation est parfaite et les concours parfaitement fléchés. Plusieurs
autres concours prennent des directions opposées et se répartissent dans
la plaine. Le temps est assez clément et le vent bien fixé. Comme le
juge ne connaît pas le territoire qui lui est imparti, il en fait le tour
avec son guide et décide de son point de départ en fonction du vent. Les
véhicules rangés à la sortie d’un petit village, la plaine s’ouvre
maintenant devant les concurrents. Durant
le concours
Plusieurs
véhicules se dirigent maintenant sur un chemin de terre dans la plaine en
direction du juge. Le premier concurrent revient souriant, il est heureux
du parcours de son chien. Le second parcours est lancé et le troisième
concurrent descend déjà son chien de sa voiture pour le décontracter et
lui faire faire ses besoins. Le chemin de terre ne va pas plus loin, il
vous faudra suivre à pied. Le second parcours terminé, le troisième
concurrent se présente au juge qui vous demande également de suivre.
Votre chien en laisse, vous rejoignez le petit groupe dans la plaine. Vous
allez rester à l’écart du juge, en compagnie du guide qui connaît
bien son territoire. Pour lui, le troisième chien a peu de chance de
trouver d’oiseaux au milieu de la plaine. Par contre à votre tour,
lorsque vous approcherez des hangars de la ferme, il est fort possible que
votre chien rencontre des couples. Le conducteur qui vous précède n’a
pas de chance, son chien vient de partir sur un lièvre et vide une partie
de la plaine. Ce détail n’a pas échappé à votre compagnon qui ne
perd rien de la scène. À la vue du capucin, il se couche et vous regarde
l’air fautif. Il a bien compris la leçon, vous le grondez un peu, juste
pour la forme. Une
dernière vérification à votre sifflet et à votre revolver dans la
poche, votre tour approche. Le temps que votre concurrent précédent récupère
son chien, vous faites connaissance avec le juge, qui, cette fois, est
plus détendu. Sans que vous le lui rappeliez, il se souvient que c’est
votre premier concours et vous demande si votre chien connaît la plaine
et les perdreaux. Vous le rassurez à ce sujet, mais signifiez bien que
lui et vous êtes novices. Deux ou trois paroles supplémentaires pour détendre
l’atmosphère et vous lâchez votre chien. C’est certainement le plus
brillant de la matinée, avec une quête ample et bien ouverte. Arrivé
vers les hangars, il remonte une émanation et se bloque. Très rapidement
les oiseaux volent et, dans votre précipitation à le rejoindre, vous
tirez en l’air sans attendre d’être à sa hauteur. Votre chien se
retourne, mais ne bronche pas. De retour au juge, celui-ci vous félicite
pour la prestation de votre chien, mais pas pour la vôtre qui aurait pu
le mettre à la faute. L’important est qu’il n’ait pas bougé.
Relancé, il retourne vers la place chaude et nasille un peu, le juge vous
demande de le rappeler rapidement et de le relancer, car cela est en train
de ternir son parcours, mais plus grand-chose vous importe, vous et votre
chien avez pris votre premier point. Votre parcours se termine sans autre
occasion et le juge revient avec vous en direction du départ, car il est
maintenant 13 heures et tout le monde va manger son sandwich sur
place à l’abri du vent sous un hangar.
Le
reste de la journée se passe agréablement en compagnie d’autres
concurrents, tout en suivant des yeux certains parcours pour le moins
remarquables. Avant
de repartir en direction du rendez-vous, le juge demande à certains
concurrents dont vous faites partie leurs carnets de travail, puis il
s’adresse en particulier au dresseur professionnel en lui demandant de
ne pas faire manger le premier chien qu’il lui a présenté. Ce dernier
le remercie et vous ne comprenez plus bien. Un des concurrents moins
chanceux s’approche de vous et vous félicite : « Pour une
première fois, vous avez classé votre chien ». Vous êtes tout
fier et l’en remerciez, mais ne résistez pas à le questionner sur le
fait que le juge ait demandé au dresseur professionnel de ne pas faire
manger un de ses chiens. Votre interlocuteur sourit et vous explique que
c’est ce chien qui vous avait bien plu qui a gagné le concours et
qu’il devra défendre ses chances ce soir au barrage pour le CACIT.
C’est pour cette raison qu’il ne faut pas le faire manger et que le
dresseur l'a remercié. Vous venez d’apprendre quelque chose de nouveau
dans le jargon des fields.
Tous
les concurrents sont maintenant dans la grande salle au rendez-vous et
attendent religieusement les résultats et leurs commentaires. Les trois
premiers concours sont maintenant cités et votre juge va prendre la
parole. Trois chiens sont au classement, un au “Très Bon”, puis votre
élève arrive en seconde position avec un “2e Excellent”. Votre
juge vous reproche ses nasillements et son manque de constance lors de la
seconde partie de son parcours. Il lâche même quelques plaisanteries sur
votre empressement à tirer et vous félicite pour la qualité de votre
chien. Arrive ensuite en premier le chien que vous avez vu très brillant
au barrage et qui, à l’issue des comptes rendus, sera déclaré
vainqueur.
Sous
les applaudissements des participants, vous allez chercher votre coupe,
ainsi que votre carnet de travail. De nouveau à votre place, vous n’arrêtez
pas d’ouvrir votre carnet à la première page et de regarder ce “2e Excellent”.
Cette fois il est trialer et vous avez passé le pas. Pour un essai, vous
pouvez être fier de vous et surtout de votre compagnon. Concours de couple: sa conduite Jetez un oeil sur ce document listant les différentes situations que l'on peut rencontrer en concours de couple:
Conclusions
et enseignements à tirer de ce premier concours Avant
le début de l’épreuve, il est important : -
de ne pas oublier son carnet de travail -
de trouver son ordre de passage sur le catalogue -
de signaler sa présence à son juge -
de répondre présent à l’appel -
de partir avec son concours pour éviter toute recherche inutile Durant
l’épreuve, il est important : -
de suivre le concours et d’attendre son tour -
de regarder les autres parcours et d’en tirer les leçons -
d’échanger des idées avec les autres concurrents, amateurs et
professionnels -
de se présenter à son tour au juge, le chien en laisse -
d’attendre son concurrent lors d’une épreuve en couple -
de découpler à bon vent -
de suivre les directives du juge et du guide -
de laisser l’initiative au chien en profitant de son dressage -
de faire confiance à son sens du gibier -
d’éviter d’user trop de rappel au sifflet -
d’être toujours fair-play avec son concurrent en conduisant sobrement -
de rester toujours juste et objectif face au parcours de son chien -
de ne pas chercher à tricher ou à contester -
d’accepter le jugement et de s’en entretenir à chaud avec le juge -
de demander des explications si vous n’avez pas compris -
de ne jamais vanter prématurément un parcours -
d’attendre les résultats -
d’éviter de faire manger son chien si son parcours semble à la hauteur
du CACT, dans
le cas où
le CACIT serait mis en compétition -
d’attendre de toute façon que le juge vous en informe et vous demande
vote carnet de travail -
de ne jamais contester publiquement si l’on n’est pas d’accord avec
un jugement |